Je m'ouvre

Des fois j’écris pour faire rire.
Des fois j’écris pour faire réfléchir.
Des fois, j’écris simplement pour être lu, sans aucunes intentions précises.
Ce soir, j’ai décidé de m’ouvrir complètement. Je ne me cache pas derrièe une histoire, derrières une blague. Je n’ai pas envie de rire, pas envie de réfléchir. Ce que j’écris maintenant, c’est ce que je ressens de façon simple que possible.
 
Ce qui suit est une adaptation d’une discussion avec mon cousin Pascal, que je salut bien fort.
 
Je donne une go sur beaucoup de choses en parallèle parce que lundi je veux sortir de la ville pour quelques jour. M’éloigner une peu. M’exiler. Peut-être totalement, c’est que je souhaiterais le plus. Pascal me demandas si je voulais écrire. Ce serait une idée, mais je pense que ce que j’ai le plus de besoin en ce moment, c’est de ne penser à rien, rien des dernier jours, rien du tout.
 
Le contexte, exposé simplement: j’ai quitté Lucy, j’ai quitté William…
 
Ça fait 3 jours environs. La réalité commence à me rentrer dedans maintenant. C’est certain que c’est beaucoup plus compliqué que ce que j’ai écris plus haut, mais à la base l’état d’esprit et émotionnel dans lequel je suis est aisément discernable.
 
Souvent les changements peuvent être positifs. Mais le positif, on ne le voit pas immédiatement. Et pour être un changement, ceci en est tout un. J’ai écris sur mon blog que la vie était comme un casse-tête. Dernièrement, j’ai trouvé que c’était comme un livre. Vous savez? L’analogie de tourner la page.
 
Mais en fait, la vie ça ressemble à tout et ça ressemble à rien. Pour quelqu’un ici, la vie peut être comme un vulgaire toaster. Mais pour quelqu’un là, la vie est comparable à un océan d’infortune où flottent la grande île de l’expérience. On dirait en fait que tout peut être la vie, et la vie c’est tout. C’est fou comment un si petit mot peut avoir autant d’interprétations.
 
C’était un commun accord en quelque sorte. Ça faisait un bail que ça ne marchait plus, sur divers points de notre quotidien. Peut-être 1 mois, peut-être 3 mois, peut-être plus. Qui sait vraiment? Mais on toffait, on essayait. Et plus ça allair, plus on se faisait du mal.
 
On s’est pogné dimanche dernier. Elle m’a mis à la porte pour la Xième fois. La différence cette fois: je suis vraiment parti. Pascal mentionne l’espoir, c’est ce qui tient le tout. Mais parmi tant d’autre choses, l’espoir était parti. Alors ça ne tenait plus. Ajoutons le stress du travail, le stress des enfants, le stress financiers. Combien de problèmes peuvent survenir avant qu’un couple solide ne se brise? Posons-nous la question avec un couple fragile. Ce n’est qu’une question de temps.
 
Ce soir, j’ai commencé à réaliser ce qui se passe… Les larmes sont faciles. J’essais de me garder occupé. Je connais ce genre de situation. On voit tellement de nos amis à qui ça arrive, et on les conseille. Alors j’essais de me souvenir de ce que moi j’ai pu conseiller à d’autres qui vivaient le même genre de situation.
 
J’essais de m’occuper, d’où le travail tard ce soir. Mais j’essais aussi de me changer les idées, sortir d’entre les 4 murs, voir du monde. Je les connais les solutions, je connais les conseils. J’essais le plus possible de m’y coller.
 
Mais n’empêche… Le soir, il faut se coucher.
Tu n’es plus chez vous, tu es tout seul.
C’est alors que tout le reste de tes efforts pour passer au travers semble bien vains.
C’est alors que la réalité te frappe au visage.
Et tu pleures.

One Response to Je m'ouvre


Comments

  1. Comment par Charlyne | 2006/02/07 à 18:18:02

    Je comprends tellement ce que tu vis, j\’ai aussi vécu cette situation, que je savais sans issue heureuse, et pourtant j\’ai donné, j\’ai en fait tout donné ce que je j\’avais à ce moment, putain et en plus j\’étais folle d\’elle, c\’est vrai il y avait l\’espoir… Qui tout d\’un coup m\’a abandonné c\’est là que j\’ai compris que c\’était peine perdue… Ensuite tout était gris et sombre, je ne trouvais plus rien de drôle… Pourtant un jour la lumière est revenue, le goût de la vie auss, i le rire m\’a envahi…. Lâche surtout pas… Viens faire ton tour…


Comments are closed