Ça faisait un petit bout que je n’avais pas écrit de quoi…
J’ai rien à dire vraiment, alors laissons la musique parler à notre place, encore une fois.
Extraits de Ces temps-ci par Les Cowboys Fringants.

[ . . . ]
Depuis quecqu’s’maines j’dors pu’ d’mes nuits
J’ai la tête remplie de bibittes
C’est vrai que j’mène une drôle de vie
Des fois j’me dis qu’c’est d’la bullshit

J’aimerais ça pouvoir me r’trouver
Parce qu’chu mêlé comme ça s’peut pas
Le monde entier pourrait crever
Chu juste ben quand t’es dans mes bras…

Je sais qu’y s’passera jamais rien,
Qu’entre toi pis moi ça pas d’allure
Quand j’vas r’partir au p’tit matin
On va se dire à la r’voyure…
Même si j’t’aimais ben p’tit trésor
Et que mon cœur s’tait accroché
Quecqu’part sur ta route du nord
Entre Baie-Comeau pis Port-Cartier

T’es heureuse ici que qu’tu m’disais
Loin des gens stressés de Montréal
Pis y’a ton chum qui est dans l’portrait
C’est moi l’perdant si j’fais l’total

Mais fais-toi en pas trop pour moi
J’en ai vu d’autres, chu un grand garçon
C’fait longtemps qu’je me fais pu d’fausses joies
J’sais qu’ça r’vire en vraies déceptions

[ . . . ]

Sais-tu au moins qu’tu m’as fait croire
Qu’il est encore possible d’être heureux ?
Pis ça c’est c’qu’on appelle d’l’espoir
C’toujours ça de prit quand t’as pas mieux

T’étais sûrement pas rien qu’un kik
Mais là c’pas mal trop compliqué
Si dans vie y faut prendre des risques
Faut savoir aussi s’en aller

Ça fait que j’vas m’fermer la gueule
Et continuer mon ch’min tout seul
A’ec mon p’tit cœur dans les shoe-claques
Pis ton sourire dans mon pack-sack
Mais tsé tu peux m’rappeler pareil
T’es comme mon p’tit rayon d’soleil
Dans ce monde complètement fucké
Où j’aurais p’t’être eu besoin d’toé

Dans ce monde complètement fucké
Où j’aurais p’t’être eu besoin d’toé
[ . . . ]

Aujourd’hui est une journée importante pour les grands cinéphiles. C’était ce matin que la Academy of Motion Picture Arts and Sciences dévoilait les nominations pour les 81e Academy Awards. 24 catégories disputées par une panoplie de films. Vous pouvez consulter la liste des nominations ici:
www.oscars.org/awards/81academyawards/nominees.html

J’aimerais apporter mes prédictions rapides sur certaines catégories, mais avant juste quelques petites notes rapides…

Quelques notes et observations
Tout d’abord voici les films ayant récoltés le plus de nominations. Wall-E, cet excellent film d’animation de Disney, s’en tire avec 6 nominations, incluant Meilleur Film d’Animation (aux côtés de Kung-Fu Panda & Bolt). Bizarrement, il n’y a que 3 films dans cette catégorie. Pourtant il y avait aussi Horton Hears a Who, Clone Wars, Madagascar 2, Space Chimps… ok ouin, peut-être pas le dernier.

Le film ayant connu probablement le plus de succès au Box-Office l’an dernier, The Dark Knight, s’en tire avec 8 nomations, incluant Meilleur Acteur de Soutien (Heath Ledger) mais pas de nomination pour Meilleur Film. Dommage, mais prévisible. Les succès commerciaux sont souvent boudés par les membres de l’Académie.

Slumdog Millionaire et Benjamin Button récolte respectivement 10 et 13 nominations. Je n’ai pas vu ces deux films, parce qu’ils viennent récemment de sortir au cinéma.

Concernant The Wrestler
Je suis content de voir que The Wrestler, un excellent film portant un lutteur déchu qui tente de revivre ses belles années, est en nomiation pour Meilleur Acteur (Mickey Rourke) ainsi que Meilleur Actrice de Soutien (Marisa Tomei). Évidemment, je ne suis pas totalement neutre car j’ai été un grand fan de lutte pendant près de 15 ans. Par contre, je conseille fortement ce film à quiconque qui porte un jugement sur la lutte professionelle. Votre vision changera, garanti.

Ce qui est un peu pathétique, c’est que The Wrestler a autant de nomations que Wanted, le film d’action à forts effets spéciaux avec Angelina Jolie. Je peux pleurer un peu? Wanted, je trouve, est un bon film avec des effets assez inhabituels mais il n’en reste que facilement oubliable. Il est nomimé pour Sound Editing et Sound Mixing… Déjà que ce sont deux catégories que j’ai beaucoup de misère à différencier… Je trouve que ça en dit long sur un film quand tout ce qu’il récolte ce sont des nominations pour le son…

Déception et surprise
Déception: Clint Eastwood n’a pas de nomination pour Meilleur Acteur dans Gran Torino. J’ai trouvé sa prestation excellente. Un film à voir. Je suis également déçu de ne pas voir la chanson que Bruce Springsteen a écrite pour The Wrestler.

Agréable surprise: Robert Downey Jr est nominé pour Meilleur Acteur de Soutien, pour son rôle dans la comédie d’action Tropic Thunder. Je lui souhaite grandement. Un oscar pour meilleur rôle dans une comédie, c’est assez rare.

Choix et prédictions
Maintenant, mes choix et prédictions pour certaines catégories. Je ne les passerai pas toutes, principalement parce que y’en a que j’en ai rien à foutre (lire tout ce qui concerne le son et les shorts) et aussi parce qu’il y a plusieurs films que je n’ai pas vu encore.

Meilleur acteur: mon choix irait à Mickey Rourke ou Brad Pitt, mais je pense que le gagnant sera Sean Penn dans Milk. Je n’ai pas vu le film encore, mais avec tout ce que j’ai lu, et le snobisme qu’on connait des membres de l’Académie, le choix semble trop évident.

Meilleur acteur de soutien: Heath Ledger DOIT gagner ici. Sa prestation du Joker était franchement dure à battre. S’il ne gagne pas, je prédis une révolte des cinéphiles à l’échelle mondiale.

Meilleur film d’animation: Wall-E haut la main, sans hésitation.

Meilleur maquillage: Il y a trois nominés pour cette catégorie. Benjamin Button, Dark Knight ainsi que Hellboy 2. Mon choix irait sur Hellboy 2, simplement parce que dans le cas de Benjamin Button, il ne s’agit pas de maquillage mais de capture de performance, donc de CGI. Et dans le cas de Dark Knight, à part le Joker, y’a pas grand chose de vraiment époustouflant en matière de maquillage (et on ne voit Two Face qu’à la toute fin). Hellboy par contre, c’est mur à mur.

Meilleur film de l’année: Aussi stupide que ça puisse paraître, je ne peux pas vraiment me prononcer car j’en ai vu aucun…! Mais mon feeling va avec Milk, avec Slumdog Millionaire en deuxième. C’est juste un feeling par contre.

Meilleurs effets visuels: 3 nominés, Dark Knight, Iron Man et Benjamin Button. Choix difficile. Les effets de Benjamin Button semblent assez poussés et recherchés, mais semblent résider uniquement dans le personnage lui-même et rien d’autre. Les effets de Dark Knight sont très forts et malgré que je crois que Iron Man était excellent, les effets spéciaux n’était à la base pas très différents de ce qu’on voit souvent. J’y vais donc avec Dark Knight.

Donc voilà pour ce que je peux me prononcer. Le reste des films et nomations m’est trop inconnu malheureusement. Laissez vos commentaires et prédictions ci-bas. La soirée des Oscars aura lieu le dimanche 22 février.

Il y a quelques mois, en Antarctique, un groupe de chercheurs glaciologistes qui creusaient profondément dans le sol afin d’en retirer des carottes de glace, ont fait une découverte pour le moins étonnante. Tout d’abord, j’aimerais expliquer rapidement ce qu’est une carotte de glace. Il s’agit en fait d’un échantillon de glace, prélevé à la verticale dans une calotte glaciaire. La succession de couche de glace sur la carotte permet une analyse de composantes atmosphériques à diverses époques, pouvant remonter jusqu’à 800 000 ans (jusqu’à maintenant). Mais dans le cas que je vous raconte, ils ont réussi à extirper une carotte dont les couches de glace sont évaluées comme datant de plus de 65 millions d’années…

En effectuant le retrait de leur carotte, ils ont découvert autre chose que de la glace. En fait, il s’agissait de fragments d’os d’assez bonne taille. Évidemment, ils ont tout de suite évalué la possibilité d’avoir en main une portion de squelette d’un dinosaure quelconque. Par contre, les os n’étaient pas vierges. Des bouts de chair, muscles, peau et cartilage semblaient encore bien conservés. Une équipe spécialisée fût donc dépêcher sur place la semaine suivante, afin de passer la région au radar et éventuellement creuser le sol pour en extirper une douzaine de corps quasi-intacts d’un type de dinosaure encore jamais vu.

Mesurant en moyenne près de 6 mètres de haut, l’animal avait à peut près la shape d’un éléphant, mais avec un très long coup élancé, un peu comme la giraffe. Son ventre entier était recouvert d’écailles argentées, mais le reste de son corps était sur la peau directement, avec un léger duvet bleuté. D’ailleurs, la couleur générale de l’animal était d’un bleu royal prononcé.

Le derrière de sa tête avait 2 trous, semblables à des narrines. Et son crâne était hornée d’un affro de plumes multicolores. Ses pattes arrières étaient palmées, alors que ses pattes avants avaient les orteils recouvertes d’une fourrure très épaisse d’où sortait des griffes. On a retrouvé dans son estomac, de la grosseur d’une tente pour 2 personnes, un amas de petites pierres. Comme il n’y a aucune végétation en Antarctique, il a été supposé que l’animal se nourissait exclusivement de neige. On en déduit donc que qu’il avait un mauvais système de digestion, étant incapable de digérer la neige, et donc ingurgitait ces pierres qui aidaient au processus en broyant la neige pour une meilleure absorption de ses nutriments.

Des ossements fortement apparentés à ceux retrouvés en Antarctique furent retrouvés à la pointe de l’Argentine et du Chili. Ces ossements étaient visiblements femelles, mais ne semblaient pas posséder certains attribus tels que les pattes palmées ainsi que les écailles abdominales. Comme les corps retrouvés en Antarctique étaient tous mâles, il a été déduit que l’animal avait une structure de troupeaux où les mâles vivaient plus au sud, tandis que les femelles vivaient plus au nord. Plus, au fil des siècles, la dérive des continents sépara les deux groupes. Les mâles durent alors traverser les océans pour aller s’accoupler… d’où les attributs apparentées à une vie en mer.

Pour son apparence bizarre, son mode de vie déstabilisant, et son alimentation déficiante… l’animal fût nommé le Fucktoposaurus.

J’espère pouvoir vous fournir une image très bientôt…

J’ai reçu le courriel suivant de la part du Kid, guitariste du groupe Les Chiens Bleus. J’ai cru bon de vous le transmettre à mon tour.

“Salutation à tous,

Je me joins à André Bisson (le propriétaire du studio qui collabore avec les Chiens  Bleus www.studiob-son.com) pour vous faire part d’un drame… non il n’y a pas d’autres mots.

Une petite fille à la voix d’or, appelée Myriam Perron, 27 ans, est décédée le 25 décembre dernier. Ingestion d’extasy. Morte dans un beau bain chaud par crise cardiaque.

Juste pour être bien certains qu’on se comprend bien, on ne parle pas ici d’une junkie de fond de taverne qu’on méprise un peu trop souvent. Il s’agit en fait d’une fille ordinaire avec une vie bien établie comme vous et moi. Sachez que ça aurait pu être vous et/ou moi. Elle a enregistré dernièrement (novembre) une chanson au studio que André a mis en ligne sur son MySpace. Le lien est ci-bas.

Ceux qui me connaissent bien savent que je suis d’une honneteté à toute épreuve.  Et bien ça va comme suit… Buvez donc à la place.

Je ne vous ferai pas la morale… j’en ai rien à faire. Mais portez bien une petite attention à la toune… à la voix de cette p’tite fille, à la coupure de journal que Ti-dré m’a fait parvenir… Après ça, je vous fais confiance pour choisir votre camp.

Moi je bois du Jack Daniels.

C’est rare que je dis ca………  mais faites passer cette coupure de journal pis le lien de la toune.

Maudite dope.

www.myspace.com/andrebisson“

NB: le blog suivant fût écrit originalement en juin 2006…

J’aimerais que mon grand-père soit encore là aujourd’hui.
 
Jean-Marie Guertin. En 1977, je n’avais pas encore 1 an. Mon père, Clermont, eu un accident de travail. Il travaillait dans la construction et il tomba de l’échelle dans laquelle il était. L’échelle tomba avec lui et coinça son dos rendu au sol. On dit que ce sont les événements dans la vie d’une personne qui font que cette personne est ce qu’elle est aujourd’hui. Les vies de mon père, de ma mère, de mes grands-parents, de moi et de beaucoup d’autres personnes auraient été bien différentes si cet accident n’avait pas eu lieu.
 
Cette histoire pourrait faire l’objet d’un autre blog. Pour le blog actuel, voici ce qui est important de retenir… Entre l’âge de 6 et 12 mois, j’ai été confié en garde à mes grands-parents. Je ne connais pas la date exacte de la formalité légale et ça a peu d’importance à mes yeux. L’essentiel est que à partir de ce moment, des grands-parents devenaient nouveaux parents d’un garçon de 6 mois qui allait donner à leur vie de préretraités une couleur toute autre. À partir de 6 mois, j’ai eu de nouveaux parents: mes propres grands-parents.
 
Je tiens à dire qu’en ce moment, j’ai énormément de difficulté à écrire ce texte. Les larmes coulent très très facilement.
 
L’impact des générations
Si vous vous demandez l’impact que ça peut avoir d’être élevé par ses grands-parents, et bien voici. Contrairement à la majorité des jeunes de mon âge, j’ai été élevé d’une manière quasi-identique à celle de ma propre mère, la manière traditionaliste. Ça donne l’éducation d’un boomer dans le corps et la vie d’un génération X. Avec un peu de recul, si vous regardez comment ma mère réagit et comment moi je réagis, pour y verrez énormément de ressemblances. Au niveau social par contre, je côtoyais et recevais l’influence d’autres jeunes élevés par toute une génération de boomers, les X. Les événements marquants de ma vie était les mêmes, mais mon éducation pouvait parfois en retirer une vision et des leçons différentes. Je crois que j’ai un bagage précieux et presque unique côté éducation.
 
Parce que mes grands-parents avait une maison en Floride, j’ai eu la chance d’y aller 2 fois par année, pendant près de 17 ans. J’ai été habitué aux longs voyages en voiture et les avantages des Gravols pour écourter notre perception du temps. Une seule fois nous avons pris l’avion. J’ai appris mon anglais grâce à ces voyages. Mais j’ai également vécu l’explosion de la navette spatiale Challenger, de mes yeux nus. Ce n’est pas la faute de mon grand-père, mais voilà de quoi que peu de jeunes québécois de ma génération peuvent affirmer avoir vécu.
 
Mes grands-parents étaient encore largement du genre à me pousser à aller jouer dehors. J’ai connu les Intellivision, Coleco, Atari, Sega, Nintendo… mais seulement par météos maussades.
 
Mon grand-père était un pourvoyeur de famille. Il était gérant de l’usine de roues et freins de train Griffin Steel, dans le secteur St-Joseph, pendant plusieurs années. J’ai souvent visité l’usine et porté le casque réglementaire. J’étais le petit-fils du patron, j’étais libre d’aller et de demander ce que je voulais. Je ne me souviens pas d’en avoir abuser, j’étais trop jeune pour réaliser ma chance et trop gêner pour seulement essayer.
 
Si je cherche un peu au fond de moi, j’ai assurément beaucoup d’heureux souvenirs en lien avec mon grand-père.
 
J’ai avec moi une photo de mon arrière-grand-père discutant avec mon grand-père qui lui me tient dans ses bras. Je ne devais pas avoir plus d’un an. Elle est là, ci-contre…
 
Pourquoi et comment mon grand-père m’aimait
En Floride, dans la piscine municipale, il me portait sur son dos pour me faire nager un peu. Sur la plage, il me laissait l’enterrer dans le sable. Mon grand-père était un homme calme, jamais stressé, qui ne démontrait pas souvent amour et affection. Je ne crois pas me souvenir d’une seule fois où il m’aurait dit “Je t’aime”. Mais avec le temps et l’âge, j’ai depuis longtemps compris que les mots ne sont pas toujours ce qui parle le plus. Dans les actions, on peut également comprendre beaucoup de choses. Ce n’est pas à 10 ans, 15 ans ou même à 18 ans que j’aurais pu véritablement comprendre ça.
 
Mon grand-père m’aimait parce que j’étais le seul gars qu’il ait eu. Il m’aimait car il suivait ma réussite scolaire. Il m’aimait car il continuait à m’emmener aux répétitions parascolaires d’une troupe de théâtre dans laquelle je ne faisais même pas partie et il le savait. Il m’aimait parce qu’il ne m’achetait pas ce que je voulais tout de suite quand je le voulais. Il me l’achetait quand j’avais oublié que je le voulais, et au moment où j’étais surpris et que j’apprécierais beaucoup plus mon cadeau et était plus reconnaissant.
 
Il m’aimait car il tentait de m’intéresser à pleins de trucs différents jusqu’à ce que j’accroche à quelque chose. Que ce soit sports, bricolage, collections diverses… Il m’a intéressé à la numismatie. Et c’est resté. Mon grand-père a déjà coach de mon équipe de soccer en 1985, alors que notre coach était malade. Sans savoir et sans réaliser ce que je vivais, je peu maintenant dire que j’étais fier.
 
Mon grand-père m’aimait sans me le dire, mais il m’aimait à sa manière… en me le montrant. Une manière de manifester son amour parmi plein d’autres possibles.

Mon grand-père était un homme sévère et disciplinaire. Le plus dur pour lui aura sûrement été dans ma crise d’adolescence. Un écart de génération n’aidant vraisemblablement pas du tout. J’ai ai fait baver, et j’en ai bavé à mon tour. Je regrette certaines choses que j’ai pu lui dire, et je regrette certaines choses que j’ai pu lui faire.
 
Mais mon grand-père était important dans ma vie. Et ce n’est que trop tard que je l’ai compris…
 
Je m’excuse, je suis incapable de finir mon texte en ce moment… j’arrive à peine à lire ce que j’écris…

Avec mon piètre état de santé vient automatiquement une pléthore de médicaments.
Je suis passé au Jean Coutu hier soir afin de m’approvisionner en pilules pour alléger mes souffrances.
J’ai été un peu surpris par le contenu de l’emballage de comprimés de chlorhydrate de lopéramide (je trouve que anti-diarrhée ne fait pas très élégant) de marque Personnelle .
Un petit exemple de suremballage. Belle conscientisation environnementale.
Je remercie Karine pour m’avoir refiler sa gastro familiale. Car malgré que je fais de la fièvre, que je me déshydrate par le mauvais trou, que j’ai le mal de coeur et que mon ventre est une zone sismique hors contrôle… j’ai au moins pu écrire ce joli blog. Faut ben voir un peu de positif dans vie…

Pendant le temps des fêtes, on prend souvent le temps de se taper quelques films. Évidemment, parce que c’est cette période de réjouissances, les films sont souvent de nature comédies, romantique, magique, pour enfants, etc… Comme si on était tenu de regarder des films d’horreur qu’à l’Halloween. Cette semaine j’ai regardé un petit film britannique que je vous suggère fortement: “Son of Rambow”. Ne vous laissez pas impressionner par le titre. Ce n’est pas une suite à la populaire mais sanglante série de Stallone, et c’est beaucoup moins violent que le plus récent film.

Synopsis
Son of Rambo c’est le titre d’un film amateur que 2 jeunes garçons décident de créer. Ça se passe au début des années ‘80, suivant bien sûr la sortie du film “First Blood”. C’est une comédie légère ayant comme sujets l’amitié, le destin et les difficultés que l’ont rencontre lorsqu’on grandit. On suit principalement le petit Will, le plus vieux d’une petite famille monoparentale coincé dans une religion au code moral très strict, ne lui permettant pas de se mêler aux autres enfants, de regarder la télévision, d’écouter de la musique… Jusqu’au jour où il se retrouve mêlé à la vie de Lee Carter, la terreur de l’école et amateur de films faits maison. Carter montre une copie de “First Blood” à Will, qui verra alors son esprit exploser et acceptera de devenir cascadeur dans une production maison. Leur ambition leur apportera une certaine popularité auprès des autres élèves de l’école, au point où la nouvelle coqueluche Didier Revol, un jeune français extravagant faisant partie d’un groupe d’étudiants échangistes, viendra se joindre à la production cinématographique avec sa bande de suiveux.

Impressions
Si parfois vous avez l’impression que tous les films que vous regardez sont des méga-productions, méga-budgets, méga-effets spéciaux, et bien ce petit bijou vous rappelera ce que c’est vraiment que de faire un film. À la base, il est léger. Oui, le fond de l’histoire repose sur des enfants qui trippent sur Rambo. Mais il ne faut pas s’arrêter à cette première impression. Il faut plutôt aller au delà de ça et voir ici une incursion dans un monde imaginaire très volatile qui provient de l’esprit des enfants. Malgré que les thèmes principaux sont très évidents (rester fidèle à soi-même et les liens de l’amitié), d’autres sujets sont également abordés de façon un peu plus subtile. La rebellion est montrée de manière comique, tandis que la religion y est dépeinte comme un frein d’adulte à la créatitivé et l’imaginaire des enfants. Si ce film avait été fait au Québec, il ferait inévitablement partie des Contes pour Tous. En plus, de voir un corbeau mort cogner un jeune en bas de son vélo, y’a rien de plus drôle!

NB: Ceux qui sont abonnés par courriel à mon blog, vous avez probablement remarqué que le blog intitulé “Will veut des bonbons” était bloqué par un mot de passe. J’effectuais des tests, et je ne m’attendais pas à ce que le courriel s’envoit tout de même. Je suppose que vous y aviez pensé, je fais souvent des tests sur mon blog, j’expérimente des trucs, ça fait partie de mon travail après tout. Mais certaines personnes égocentriques auront sautées vite aux conclusions en le prenant personnel et en m’engueulant… Donc, à cause de la vive réaction d’une seule personne, je m’excuse de devoir expliquer à tout le monde de quoi qui, en d’autres circonstances, n’aurait pas eu besoin d’explication tellement c’est… ordinaire.

Cette semaine, j’ai écris un petit blog critiquant de façon créative le fait qu’il y a encore tout plein de pancartes électorales un peu partout sur le territoire de la ville, et qu’il serait grand temps qu’on ne les voient plus.

La loi électorale chapitre IV 259.8 mentionne entre autre que ”Toute affiche se rapportant à une élection doit être enlevée au plus tard 15 jours après le jour du scrutin, à défaut de quoi la municipalité [...] peut la faire enlever aux frais du parti ou du candidat qu’elle favorise [...]”

Malgré que je peux peut-être comprendre que le candidat défait, M. L’Écuyer, se retrouve avec peu de ressources pour effectuer cette lourde tâches… je ne comprend pas comment ça se fait que ça ne prend que 2-3 nuits MAXIMUM pour nous envahir de ces maudites pancartes, mais ça en prend trois à quatre fois le temps pour les retirer… Et on s’entend-tu que les retirer est moins long que les poser?

Et avec l’écoeurantite aigüe que cette dernière élection a provoquée, ça ne serait pas un minimum de considération que de ne pas étirer ce souvenir amer dans la face des citoyens?

Je ne vise pas uniquement le candidat de l’ADQ. Il reste encore ici et là plusieurs pancarte de M. Émilien Pelletier, candidat élu. J’espère que, lorsque le temps sera venu que la ville retire les pancartes à ses frais, M. Pelletier ne profitera pas d’une faveur on the side, étant l’un des conseillers municipaux.