Il y a quelques mois, en Antarctique, un groupe de chercheurs glaciologistes qui creusaient profondément dans le sol afin d’en retirer des carottes de glace, ont fait une découverte pour le moins étonnante. Tout d’abord, j’aimerais expliquer rapidement ce qu’est une carotte de glace. Il s’agit en fait d’un échantillon de glace, prélevé à la verticale dans une calotte glaciaire. La succession de couche de glace sur la carotte permet une analyse de composantes atmosphériques à diverses époques, pouvant remonter jusqu’à 800 000 ans (jusqu’à maintenant). Mais dans le cas que je vous raconte, ils ont réussi à extirper une carotte dont les couches de glace sont évaluées comme datant de plus de 65 millions d’années…

En effectuant le retrait de leur carotte, ils ont découvert autre chose que de la glace. En fait, il s’agissait de fragments d’os d’assez bonne taille. Évidemment, ils ont tout de suite évalué la possibilité d’avoir en main une portion de squelette d’un dinosaure quelconque. Par contre, les os n’étaient pas vierges. Des bouts de chair, muscles, peau et cartilage semblaient encore bien conservés. Une équipe spécialisée fût donc dépêcher sur place la semaine suivante, afin de passer la région au radar et éventuellement creuser le sol pour en extirper une douzaine de corps quasi-intacts d’un type de dinosaure encore jamais vu.

Mesurant en moyenne près de 6 mètres de haut, l’animal avait à peut près la shape d’un éléphant, mais avec un très long coup élancé, un peu comme la giraffe. Son ventre entier était recouvert d’écailles argentées, mais le reste de son corps était sur la peau directement, avec un léger duvet bleuté. D’ailleurs, la couleur générale de l’animal était d’un bleu royal prononcé.

Le derrière de sa tête avait 2 trous, semblables à des narrines. Et son crâne était hornée d’un affro de plumes multicolores. Ses pattes arrières étaient palmées, alors que ses pattes avants avaient les orteils recouvertes d’une fourrure très épaisse d’où sortait des griffes. On a retrouvé dans son estomac, de la grosseur d’une tente pour 2 personnes, un amas de petites pierres. Comme il n’y a aucune végétation en Antarctique, il a été supposé que l’animal se nourissait exclusivement de neige. On en déduit donc que qu’il avait un mauvais système de digestion, étant incapable de digérer la neige, et donc ingurgitait ces pierres qui aidaient au processus en broyant la neige pour une meilleure absorption de ses nutriments.

Des ossements fortement apparentés à ceux retrouvés en Antarctique furent retrouvés à la pointe de l’Argentine et du Chili. Ces ossements étaient visiblements femelles, mais ne semblaient pas posséder certains attribus tels que les pattes palmées ainsi que les écailles abdominales. Comme les corps retrouvés en Antarctique étaient tous mâles, il a été déduit que l’animal avait une structure de troupeaux où les mâles vivaient plus au sud, tandis que les femelles vivaient plus au nord. Plus, au fil des siècles, la dérive des continents sépara les deux groupes. Les mâles durent alors traverser les océans pour aller s’accoupler… d’où les attributs apparentées à une vie en mer.

Pour son apparence bizarre, son mode de vie déstabilisant, et son alimentation déficiante… l’animal fût nommé le Fucktoposaurus.

J’espère pouvoir vous fournir une image très bientôt…