Gros drame aujourd’hui…

Mon p’tit William a dégobillé dans la voiture… onnnh, yé tu cute, comme son papa (Ouais, ça m’est déjà arrivé. Non, j’étais pas saoul). Bon, alors que s’est t’il passé? Et bien nous sommes allé manger au St-Hubert Express à Beloeil. Dans le menu pour enfant, ils mettent un petit sac de mini-oreo. Après son repas, William a mangé quelques biscuits et a amené le restant dans l’auto.

Tandis qu’on retournait à St-Hyacinthe, je jetais un coup d’oeil à Will dans mon miroir. Il semblait plutôt calme. En fait, il ne mangeait pas ses biscuits et ne faisait que tenir son p’tit sac. Arrivé à Douville et sur la rue Carillon (qui longe le golf) c’est là que la panique s’est emparé de notre voiture. William s’est mit à vomir tout ce qu’il pouvait. Une champelure, un geyser, c’était l’exorciste all over again. J’étais très surpris. Je me suis arrêté sur le bord de la rue, et je suis sorti. Will a vomit encore 2 autres coups avant de s’arrêter… Quel dégât! Il baignait quasiment dans son siège et l’odeur… ah, l’odeur…

Opération clean-up
J’avais une boite de kleenex tout à fait neuve, je garde toujours des surplus de napkins dans mon coffre à gants et j’ai toujours des petits sacs d’épicerie dans une pochette derrière un siège. Alors au boulot. Ramasser les mottons, essayer et éponger William, le sortir de son siège, lui enlever ses vêtements… Finalement, j’avais un bébé nu, avec seulement une couche et des sandales… Et il allait mieux, car pendant que son papa s’amusait, lui il dansait au son de la musique de la radio…

Je l’ai assis en avant avec moi, pas vraiment le choix considérant l’état de son siège. Et on se dépêcha d’aller à la maison. Sortir le siège, et monter tout ça en haut. Bébé dans le bain, siège en morceaux pour laver le plastique et mettre le recouvrement dans la laveuse.

Partager son traumatisme aide à s’en remettre…
Après avoir raconté ma traumatisante fin d’après-midi à ma mouman, elle me dit: “Tu sais moi les biscuits oréo, j’donnerais jamais ça à un enfant. Cé pas la première fois que j’entends qui sont malades avec ça.” Par simple curiosité, je suis allé voir sur internet… Un peu de Googling pour “enfants malades oreo”. J’ai trouvé ceci:

“Oreo cookies should be banned from sale to children in California, according to a lawsuit filed by a San Francisco attorney who claims that trans fat — the stuff that makes the chocolate cookies crisp and their filling creamy — is so dangerous that children shouldn’t eat it. Stephen Joseph, who filed the suit against Nabisco.

He took up the trans fat battle after reading about the dangerous artificial fat in several stories published by The Chronicle that showed how trans fat is hidden in many of the popular snack foods Americans eat. Joseph also believes his father’s death from heart disease was caused in part by a lifelong diet of margarine and other foods made from trans fat.“

… wow… sérieusement. Ce sont des histoires comme celle là qui expliquent si clairement pourquoi les enfants grandissent aujourd’hui sans être capable de prendre leurs responsabilités pour leurs propres actions ou erreurs. Si cette poursuite réussit, je vois ça venir. Un jour, je vais innocemment servir des Oreos à mon p’tit gars à son retour d’école lorsque la SQ défoncera ma porte et m’arrêtera pour avoir mis en danger la vie de mon enfant.

Situation hypothétique “Bonjour William, ça a bien été à l’école auourd’hui?” “Oui papa, la maîtresse nous a montré à bloquer les popUp sur notre ordinateur.” “Wow… à ton âge, je faisais une souris porte-crayon en terre-cuite… Tiens, veux tu une collation.” “Oui, svp…” [Bruit de porte qui se fait défoncer] “POLICE! À TERRE! LES MAINS DERRIÈRE LA TÊTE!” … .. …

Un peu de critique sociale
Prochaine chose qu’on va apprendre, c’est que Cric, Crac et Croc seront sur la liste de “America’s Most Wanted” à côté de Ben Laden. J’ai sûrement mangé beaucoup de Oreo qusnd j’étais jeune. D’ailleurs, je lichais gouluement le crémage… je suis foutu n’est-ce pas!?

Lors que j’ai appris à conduire une bicyclette, j’ai foncé sur mon ami Martin, mettant dangeureusement sa vie en risque de danger. Une chance que sa famille n’a pas poursuivie ma famille, nous serions tous à la rue aujourd’hui. C’était dans le temps où on appelait ça un “accident”.

Si on se fit à tout ce que le monde aujourd’hui nous disent, c’est véritablement un miracle qu’on soit encore en vie. C’est évident que nos parents tentaient de nous tuer dès le premier jour: en nous plaçant dans notre bassinette “non-conforme” sur un matelas “dangeureux” et sur le ventre… nous forçant à jouer avec des jouets en bois et en métal… en nous donnant du Kool-Aid, en nous tapant les fesses quand on était tannant, en nous laissant conduire un vélo sans casque et armure. C’est vraiment un miracle que nous ayons survécu à toutes ces méchantes, méchantes personnes…

Je suis tanné d’entendre tout ces gens me dire que tout ce que je mange et tout ce que je fais est dangereux pour ma santé. Devinez quoi? Ma vie, je n’en sortirai pas vivant. Alors je vais apprécier ici et maintenant.

Oréo trempés dans du lait 3% pour tout le monde! C’est ma tournée!

PS: Ce blog n’est pas une pique envers ma mère. Seulement une idée de réflexion.

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