L’État: le fast-food de l’éducation
Bon, après une multitude de post tirant sur le sarcasme, l’ironie, le baveux et l’humour… Un peu de sérieux, ça ne ferait pas de tord à personne. Vous savez, parfois quand on cherche des mots pour formuler notre idée, notre opinion, notre pensée, il arrive qu’on n’ait pas besoin de chercher trop loin. Il existe parfois des écrits parfaits qui représentent à quelques nuances près ce qu’on voudrait réellement dire. On ne pourrait faire mieux en fait. C’est pour ça que les cartes de souhaits existe, pour combler un manque de pouvoir s’exprimer par nous même.
Et bien je vous donne ici un texte qui exprime de façon quasi-parfaite ce que je pense qu’une nouvelle récente lu dans le Journal de Mourial… Le texte est pour tout le monde, mais ceux qui ont des enfants seront plus sensibles à ce qu’il exprime. Commencez par aller le lire ici et par la suite, j’ajouterai mon petit commentaire.
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C’est fait? Alors maintenant ce que moi j’ai à dire ne sera pas aussi long, car comme je l’ai dit plus haut, le texte représente parfaitement ce que moi j’en pense. J’aurais pas pu dire mieux en fait.
Je voudrais rajouter que ça revient encore avec le fait que les parents se déresponsabilisent de plus en plus. Ils laissent l’éducation de leurs enfants aux soins des professeurs, des intervenants en milieu social, des gardiennes (pas pour rien qu’elles sont appelés des éducatrices maintenant). Et en bout de ligne, c’est l’État qui éduque nos enfants. Nos enfants ne vont plus à l’école pour apprendre, ils y vont pour être éduqués, pour le respect, le partage, les bonnes manières…
Bientôt, être parents ne voudra plus rien dire… sauf avoir des enfants, that’s it. Les enfants doivent être mêlés dans tout ça. Les symboles d’autorités sont tellement nombreux que leur obéissance en est peut-être diluée parmi ceux-ci. Un petit peu à l’école, un petit peu aux intervenants, un petit peu à la maison… Faut pas se demander pourquoi certains parents ont autant de misère avec leurs enfants.
Je ne veux pas me montrer meilleur que quiconque, mais William, autant avec moi qu’avec Lucy, ne pique pas de crise à tout casser en public. Lorsqu’on lui dit d’attendre, il attend. Lorsqu’on l’appele par son nom, il s’arrête et se tourne vers nous pour savoir ce qu’on veut. Si on lui dit d’aller dans son bain, il y va. Si c’est l’heure du dodo le soir, il y va. Il n’est pas dompté, il est obéissant. Je ne sais pas si on a une méthode, mais je sais juste qu’on est ses parents et le plus important c’est qu’il le sache lui aussi. Et je pense que c’est encore plus important en cette période d’âge difficile de 2-3 ans.
C’est certain que j’accorde plus de mérite à Lucy car elle a William pendant 2 semaines, et moi 1 fin de semaine. Par contre, quand j’ai William avec moi, je ne suis pas papa gâteau chez qui tout est plus beau que chez maman. Je ne souhaite pas ça. J’espère pouvoir dire un jour que personne d’autre que Lucy et moi avons éduqué William. Autrement, je ne vois pas l’intérêt d’être parent, ni la fierté de le regarder grandir.
Si nous ne tirons pas de fierté de nos enfants, qui le fera… L’État ?!