N’importe quoi

Et c’est maintenant l’heure d’écrire à propos de tout, de rien et surtout… de n’importe quoi.

Est-ce que vous puez des pieds? Moi oui. Pas toujours, mais après une journée, aussi relax qu’elle peut être, je fini par puer des pieds. Je pense que mes souliers ou mes pantoufles auraient besoin d’un peu de petite vache. Peut-être que mes pantoufles sont pas assez aérés. C’est quoi le secret? Du parfum jusque dans les souliers?

En studio aujourd’hui, chez Francis et sa jolie colocataire Julie. Carol, Annie, Marianne ont chanté respectivement Right Here Waiting, Uninvited et Proud Mary. On apprend des potins intéressants sur la vie de gens qu’on croyaient connaitre. Mises en communs d’une Mélissa qui manque un tout petit peu de classe mais qu’on aime comme ça, en tout cas je parle pour moi. De grandes discussions philosophiques sur les vertues aphrodisiaques de la vanille. Une odeur qui ne laisse ni moi ni Francis indifférents. Proud Mary n’aura jamais été aussi attrayante.

C’est la dernière journée d’octobre et pour la majorité des gens ça signifie les vents violents, les feuilles qui tombent, l’heure qui recule, le ciel gris de nuages, la neige qui s’en vient, la noirceur à 5h et l’Halloween. Mais pour moi, c’est aussi la journée où j’ai décidé de sortir mon coat d’hiver et de reléguer au garde-robe mon coat en jeans. Ça m’attriste un peu. J’aime mon coat en jeans, mais j’aime surtout son trait particulier. Il arbore fièrement une pin “Fusée de Tintin”, et j’aime beaucoup cette pin… À l’an prochain! Il faudrait que je me trouve une pin pour mon coat d’hiver.

J’ai faim. Pas en ce moment précis, mais tout le temps. J’ai toujours envie de manger, j’en suis venu à me demander si j’ai pas un problème. Aujourd’hui, je me suis fait chauffer une soupe, accompagné d’un morceau de fromage (ou deux), un jus V8, une pomme, une Caramilk et encore un peu de jus. Je suis sorti à peine 1h, je reviens et je me coupe une tomate que j’avale gouluement. Je repars, je reviens. J’ai encore faim. J’ouvre les armoires et je cherche. Je décide de sortir au Harveys. Je mange sans fond. Je reviens, j’ai encore faim. Je vais au dépanneur, chip, viande avariée, fromage tortillon… Et là, j’ai encore faim. Y’a de quoi qui ne marche pas.

Salut à Emanuelle que j’ai vu en revenant du dépanneur, marchant sur le trottoir en direction de je ne sais trop où. Peut-être qu’elle avait faim elle aussi. Un soir d’halloween, dans une température pluvieuse, on a l’air un peu zombie parfois. Salut à Marie-France que j’ai croisé au Marché Dessaulles. Je la vois au Wal-Mart, et uniquement au Wal-Mart. Ça rend notre vie plus intéresante quand on voit que les gens autour de nous sont là et vivent eux aussi.

Un gros finger à la caravan immatriculée 361 FTV. Je ne sais pas quel âge a son (sa) conducteur (rice) mais de faire crier ses pneus et slalommer avec énervement d’ado son véhicule c’est con, irresponsable et purement immature. C’est ce genre de gens qui rendent les routes dangeureuses. Sans compter la voiture que vous avez manquer accrocher dans votre manoeuvre. Je devrais même pas vous vouvoyer, je devrais dire toé. Parceque l’attitude que t’as, man, c’est pas cool. Tu le comprendras quand tu iras t’écraser dans un fossé, un viaduc, un arbre ou encore quand tu finiras tôt ou tard par tuer quelqu’un. Je te souhaite seulement de ne pas tuer quelqu’un que tu aimes.

Demain, c’est le 1er novembre. Une journée triste pour un petit groupe duquel je fais partie. Demain, ça fera maintenant 4 ans que Martin est décédé d’un accident de la route. Il s’est endormi au volant vers 4h ou 5h du matin, à moins d’un kilomètre de chez lui. On dit que novembre est le mois où le plus de couples se déchirent et se séparent. Pour moi et quelques autres, novembre est le mois où notre groupe d’amis à commencer à s’effriter, comme une feuille morte. La mort de Martin a été le début de l’hiver pour notre petite gang. Un hiver qu’on n’aura jamais réussi à passer au travers. Notre novembre à nous, notre séparation. Demain j’irai, comme chaque année depuis sa mort, déposer une rose sur la tombe de Martin. Je compte contacter Claudine entre autre.

Depuis quelques jours, en plus d’avoir envie de manger, j’ai aussi envie de partir. Laiser tout tomber et changer d’air. Mais ce n’est pas comme un feeling d’abandon qu’on a lorsqu’on est déprimé et que rien ne va. Non, c’est plus comme un instint, une petite voix en dedans qui arrête pas de me dire que je veux partir et changer complètement de vie, de monde et d’air. Comme un besoin de fraîcheur. Je crois que c’est comme ça depuis que je suis revenu de Floride. Mais depuis quelques jours, l’importance d’aller en Floride n’est plus aussi présente. Maintenant, on dirait plus que je me fou où, mais je veux y aller. Peut-être un nowhere. J’ai blagué que je vais m’acheter un “winebago”… mais ce n’est pas tant une farce que ça.

Je recherche activement une toune pour demain soir, mercredi soir du concours karaoké au Monkey. Encore dans la course sont Steeve, Yves, Marshall, Carol et moi. Du côté des filles il reste encore Sophie, Annie, Mélissa et Geneviève.Quelques choix intéressants, mais rien qui me porte à croire que je me démarquerai aisément. J’ai une arme secrète mais je ne souhaite pas l’utiliser, pas tout de suite. Encore un peu. Peut-être contre toi Carol…!

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